
Ma vision du travail et de la religion en Afrique
Nous avons une partie des populations africaines qui consacre l’essentiel de son temps à la religion. Avoir une spiritualité est absolument une excellente chose. Mais nous devons garder à l’esprit que le sous-développement qui nous frappe de façon collective, doit nous obliger à s’adonner au travail. Le travail n’est pas et ne saurait être l’ennemi de la religion. Au contraire, il porte les promesses d’un épanouissement collectif.
Il y a donc lieu de mettre la religion au service de notre progrès collectif et de la lutte contre la pauvreté endémique. Nous devons rechercher dans les saintes écritures, quel que soit le courant religieux concerné, les versets ou passages qui incitent à travailler, qui indiquent le bonheur qui récompenserait les travailleurs.
Si chanter c’est prier deux fois, travailler c’est prier trois fois. Les pratiques religieuses ne peuvent donc pas constituer une excuse pour s’exonérer du travail.